1-Composition de l'Urine
A) Urine
L’urine est un liquide biologique jaunâtre composé de déchets de l'organisme de vertébrés produit au niveau des reins par filtration du sang, puis par récupération des molécules de l'urine « primitive » pour former l'« urine définitive », qui sera expulsée hors du corps par le système urinaire.
De nombreux produits chimiques peuvent être détectés par analyse d'urine. L’urine définitive est normalement composée d’eau en grande majorité , de substances organiques toxiques pour l’organisme et issues des transformations métaboliques: urée, créatinine, acide urique ,formes inactives des médicaments ingérés par l’individu ,produits toxiques ingérés (drogues, cocaïne, héroïne, cannabis…)
Le principal rôle de l’urine est donc de véhiculer les déchets métaboliques et toxiques, tout en retenant et récupérant les substances utiles à l’équilibre de l’organisme. Ainsi, l’urine est un grand polluant dans la vie naturelle de la planète, relâchant ses déchet toxiques en des milliard de litres par jour , tout autour de la planète qui va enfin tout se rejoindre dans les mers en affectant les écosystèmes.
L’urine est un liquide biologique jaunâtre composé de déchets de l'organisme de vertébrés produit au niveau des reins par filtration du sang, puis par récupération des molécules de l'urine « primitive » pour former l'« urine définitive », qui sera expulsée hors du corps par le système urinaire.
De nombreux produits chimiques peuvent être détectés par analyse d'urine. L’urine définitive est normalement composée d’eau en grande majorité , de substances organiques toxiques pour l’organisme et issues des transformations métaboliques: urée, créatinine, acide urique ,formes inactives des médicaments ingérés par l’individu ,produits toxiques ingérés (drogues, cocaïne, héroïne, cannabis…)
Le principal rôle de l’urine est donc de véhiculer les déchets métaboliques et toxiques, tout en retenant et récupérant les substances utiles à l’équilibre de l’organisme. Ainsi, l’urine est un grand polluant dans la vie naturelle de la planète, relâchant ses déchet toxiques en des milliard de litres par jour , tout autour de la planète qui va enfin tout se rejoindre dans les mers en affectant les écosystèmes.
B)Urée
L'urée est un produit azoté issu du de catabolisme des protéines. Il est neutre, très soluble et non toxique, une substance éliminée dans les urines et qui provient de la dégradation des protéines des muscles et de l’alimentation, constituant la majeure partie azotée de l'urine. , . L'urée est exclusivement synthétisée au niveau du foie via le cycle de l'urée (25 - 35 g/jour) et la quantité d'urée formée dépend de la quantité de protéines ingérées
Sa formule chimique est CO (NH2)2.
Comme on peut constater l’urée présente dans l'urine contient 46 % a peu près de l’azote contenu dans nos déjections. L'urine est donc une excellente source d'azote pour les plantes et un excellent accélérateur pour le compost grâce à son abondance en carbone et en azote qui est un grand élément pour faire vivre les organismes du compostage.
Donc Certains jardiniers utilisent donc l'urine comme fertilisant avec une concentration d'un volume d'urine pour 10 à 20 volumes d'eau d'arrosage sur les plantes et les fleurs pendant la période de croissance.
On peut donc conclure que l’urine est une grande source d’azote dans le monde naturelle
2-L’Azote
L'azote est un élément chimique de la famille des nitrogènes, de symbole N (du latin nitrogenium) et de numéro atomique 7. Dans le langage courant, l'azote désigne le gaz diatomique diazote N2, constituant majoritaire de l'atmosphère terrestre, représentant Presque 78% de l’air .L’azote était surnomme le gaz sans vie, car c’est est un gaz inerte, c’est-à-dire qu’il n’est pas utilisable tel quel par les organismes vivants. Donc sans oxygène les êtres vivant seraient morts.
A) Le cycle de l’azote
Le cycle de l’azote est un cycle biogéochimique qui correspond à l’ensemble des échanges d’azote sur la planète.
L'azote est essentiel au fonctionnement des êtres vivants. Il sert notamment à fabriquer des protéines et à produire les bases azotées présentes dans l'ADN. Il ne peut toutefois pas être assimilé directement sous cette forme par la majorité des vivants car il est inerte. Ce sont des bactéries qui transforment l'azote de l'atmosphère en une forme assimilable par les autres organismes vivants. C'est grâce à son cycle biogéochimique que l'azote peut passer d'une forme à une autre.
Les principaux processus qui se déroulent lors du cycle de l'azote sont les suivants:
¥ 1-La fixation de l'azote
¥ 2-La nitrification
¥ 3-L'absorption d'azote par les végétaux et les animaux
¥ 4-La décomposition des déchets
¥ 5-La dénitrification
Le cycle de l’azote est un cycle biogéochimique qui correspond à l’ensemble des échanges d’azote sur la planète.
L'azote est essentiel au fonctionnement des êtres vivants. Il sert notamment à fabriquer des protéines et à produire les bases azotées présentes dans l'ADN. Il ne peut toutefois pas être assimilé directement sous cette forme par la majorité des vivants car il est inerte. Ce sont des bactéries qui transforment l'azote de l'atmosphère en une forme assimilable par les autres organismes vivants. C'est grâce à son cycle biogéochimique que l'azote peut passer d'une forme à une autre.
Les principaux processus qui se déroulent lors du cycle de l'azote sont les suivants:
¥ 1-La fixation de l'azote
¥ 2-La nitrification
¥ 3-L'absorption d'azote par les végétaux et les animaux
¥ 4-La décomposition des déchets
¥ 5-La dénitrification
Chaque numéro représente l’état dans l’image
1. La fixation de l’azote
Certaines bactéries, vivant dans le sol ou dans l’eau, captent l’azote atmosphérique et le transforment en azote utilisable par les plantes et les animaux, comme en ammoniac (NH3). Une portion de l'ammoniac est utilisée par les végétaux et les animaux, alors qu'une autre portion réagit avec de l'hydrogène pour former de l'ammonium (NH4+). Parmi les bactéries capables de réaliser la fixation de l’azote, on retrouve des cyanobactéries ( bactéries photosynthétiques, c'est-à-dire qu'elles tirent parti, comme les plantes, de l'énergie solaire pour synthétiser leurs molécules organiques.) et certaines bactéries, comme celles du genre Rhizobium(une bactérie fixatrice d'azote qui est commun dans le sol, dans les nodosités des racines des légumineuses) , vivant en symbiose ( Association biologique durable et réciproque entre deux ou plusieurs organismes vivants ) avec des plantes (entre autres des légumineuses).
2. La nitrification
Des bactéries oxydent l’ammonium (NH4+) pour former des nitrites (NO2-) et d’autres bactéries oxydent les nitrites (NO2-) pour former des nitrates (NO3-). Ce sont deux réactions d’oxydation (une transformation chimique impliquant de l'oxygène ou une substance ayant les mêmes propriétés.)
3. L’absorption d’azote par les végétaux et les animaux
Les végétaux sont capables, grâce à leurs racines, d’absorber le nitrate et l'ammonium présent dans le sol ou dans l’eau. Les végétaux représentent la seule source primaire d’azote disponible pour les animaux herbivores. C’est en mangeant les végétaux que les animaux herbivores ingèrent leur azote. L’azote suit ensuite la chaîne alimentaire. Les carnivores ingèrent leur azote en se nourrissant des animaux herbivores ou d’autres animaux.
4. La décomposition des déchets
On retrouve de l’azote dans les déchets végétaux et animaux, c’est quand notre fameuse urine vient en jeux car c’est l’une des déchets azotées les plus populaires. Certains champignons et bactéries décomposent ces substances et produisent alors de l’ammoniac. Cet ammoniac va pouvoir se dissoudre pour former de l’ammonium.
5-La dénitrification
Les bactéries dites dénitrifiâtes (satisfaisant leur besoin en oxygène par une désoxygénation des ions nitrates) transforment les nitrates en diazote. Le diazote retourne alors dans l’atmosphère. Cette réaction chimique produit aussi du dioxyde de carbone (CO2) et de l’oxyde d’azote (N2O).
1. La fixation de l’azote
Certaines bactéries, vivant dans le sol ou dans l’eau, captent l’azote atmosphérique et le transforment en azote utilisable par les plantes et les animaux, comme en ammoniac (NH3). Une portion de l'ammoniac est utilisée par les végétaux et les animaux, alors qu'une autre portion réagit avec de l'hydrogène pour former de l'ammonium (NH4+). Parmi les bactéries capables de réaliser la fixation de l’azote, on retrouve des cyanobactéries ( bactéries photosynthétiques, c'est-à-dire qu'elles tirent parti, comme les plantes, de l'énergie solaire pour synthétiser leurs molécules organiques.) et certaines bactéries, comme celles du genre Rhizobium(une bactérie fixatrice d'azote qui est commun dans le sol, dans les nodosités des racines des légumineuses) , vivant en symbiose ( Association biologique durable et réciproque entre deux ou plusieurs organismes vivants ) avec des plantes (entre autres des légumineuses).
2. La nitrification
Des bactéries oxydent l’ammonium (NH4+) pour former des nitrites (NO2-) et d’autres bactéries oxydent les nitrites (NO2-) pour former des nitrates (NO3-). Ce sont deux réactions d’oxydation (une transformation chimique impliquant de l'oxygène ou une substance ayant les mêmes propriétés.)
3. L’absorption d’azote par les végétaux et les animaux
Les végétaux sont capables, grâce à leurs racines, d’absorber le nitrate et l'ammonium présent dans le sol ou dans l’eau. Les végétaux représentent la seule source primaire d’azote disponible pour les animaux herbivores. C’est en mangeant les végétaux que les animaux herbivores ingèrent leur azote. L’azote suit ensuite la chaîne alimentaire. Les carnivores ingèrent leur azote en se nourrissant des animaux herbivores ou d’autres animaux.
4. La décomposition des déchets
On retrouve de l’azote dans les déchets végétaux et animaux, c’est quand notre fameuse urine vient en jeux car c’est l’une des déchets azotées les plus populaires. Certains champignons et bactéries décomposent ces substances et produisent alors de l’ammoniac. Cet ammoniac va pouvoir se dissoudre pour former de l’ammonium.
5-La dénitrification
Les bactéries dites dénitrifiâtes (satisfaisant leur besoin en oxygène par une désoxygénation des ions nitrates) transforment les nitrates en diazote. Le diazote retourne alors dans l’atmosphère. Cette réaction chimique produit aussi du dioxyde de carbone (CO2) et de l’oxyde d’azote (N2O).
- Le nitrate ou pollution azotée
Ceci nous rapporte à la pollution azote qui est la pollution par toutes les formes nocives de l'azote pour l'eau, l'air, les sols ou les écosystèmes. Cet azote a une origine agricole , c’est ou vient en jeu l’urine dont on parle , l’urine des animaux de fermes , des humains , de tout les êtres vivants est un des grands fournisseurs d’azotées il a un grand rôle dans cette pollution qui a commençait depuis le début du temps .
Elle se manifeste principalement par l'eutrophisation, qui apparait quand il y a surabondance d'azote en général dans le milieu liquide, car les nitrates sont très solubles dans l'eau.
La pollution du milieu aquatique s'illustre ici par une augmentation saisonnière et très anormale du nombre d'algues vertes.
C) Engrais chimiques
Les engrais, sont des substances organiques ou minérales, souvent utilisées en mélanges, destinées à apporter aux plantes des compléments d'éléments nutritifs, de façon à améliorer leur croissance, et à augmenter le rendement et la qualité des cultures sur la plupart des variétés de plantes. Cela fait maintenant 150 ans qu’on utilise des engrais azotés. A l’origine, les engrais azotés provenaient essentiellement des sous-produits végétaux et animaux où revient l’enjeu de l’urine dans notre projet, qui est une grande source d’azote. Il Ya trois genres d’engrais azotées de bases uréiques dont deux se forme après le cycle de l’azote :
URÉE 46%
Engrais utilisable dans toutes les cultures, principalement comme engrais de semailles ou en couverture, présenté sous formule de granulé blanc. Son usage change selon la culture, l'engrais de fond, les apportassions de matière organique, etc.
NA 33.5%
Engrais azoté solide, c'est celui de plus haute concentration, de réaction neutre, conseillé dans tout type de culture, Il a une haute solubilité, car il lui faut seulement l'humidité propre d'une pluie faible ou d'un arrosage modéré pour mettre l'azote à la portée du système radiculaire de la plupart de cultures. Présenté sous forme de granulé blanc.
NAC 27%
Parmi les engrais nitriques ammoniacales, un de plus importants c'est le Nitrate Ammoniacal Calcique. L’apport de la moitié de l'azote sous forme nitrique et la moitié sous forme ammoniacal, favorise une source d'Azote d'absorption immédiate et une autre que c'est assimilable plus lentement. On offre, donc, un extra d'Azote qui donne une certaine quantité qui reste retenue par le terrain.
On peut donc conclure que l’azote est un grand polluant dans le monde naturel
3-Impact sur l’environnement
A) Eutrophisation des eaux
L'eutrophisation est le processus par lequel un milieu aquatique s'enrichit graduellement en éléments nutritifs, principalement en phosphore (P) et en azote (N).
L'eutrophisation est un processus naturel. C'est entre autres ce processus qui explique comment un lac se transforme progressivement en marais, puis en tourbière ou en prairie. Ce processus se déroule sur une très longue période de temps, généralement sur des dizaines de milliers d'années. Cependant, les activités humaines sont parfois susceptibles d'accélérer le processus d'eutrophisation, entre autres lorsqu'elles déversent d'importantes quantités de phosphore et d'azote dans l'environnement. Un lac peut alors se transformer en marais en quelques dizaines d'années seulement. Dans ce cas, l'eutrophisation est considérée comme une forme de contamination qui affecte la qualité de l'eau et de l'écosystème aquatique.
L'eutrophisation d'un lac, de façon naturelle, se déroule en plusieurs étapes.
¥ 1-Elle débute par une prolifération de plantes aquatiques, d'algues, de phytoplancton et de bactéries photosynthétiques (des cyanobactéries). Ces végétaux sont alors si nombreux que les herbivores aquatiques n'arrivent pas à tous les consommer. Il se forme donc une pellicule verdâtre à la surface de l'eau ce qui bloque la lumière et l'empêche d'atteindre d'autres espèces végétales qui vivent dans les couches profondes du lac.
¥ 2-Comme les végétaux de profondeur ne peuvent plus effectuer la photosynthèse, ils meurent. Ils sédimentent alors au fond du lac, où ils seront décomposés par des bactéries et des microorganismes.
¥ 3-Suite à l'apport constant de matière organique sur les fonds lacustres, les bactéries se multiplient. Elles utilisent alors davantage d'oxygène afin de réussir à décomposer le surplus de matière organique. L'oxygène dissous devient plus rare et les animaux aquatiques en souffrent. Par manque d'oxygène, ils cessent de se reproduire et meurent. Même les bactéries vont aussi venir qu'à mourir puisqu'elles finiront par aussi manquer d'oxygène. Tous ces organismes morts s'accumulent au fond du lac où ils forment une épaisse couche de vase.
¥ 4-Finalement, l'accumulation de sédiments au fond du lac provoquera sa dégradation progressive. Le lac commence à se transformer en marais, puis en tourbière ou en prairie.
L'eutrophisation est le processus par lequel un milieu aquatique s'enrichit graduellement en éléments nutritifs, principalement en phosphore (P) et en azote (N).
L'eutrophisation est un processus naturel. C'est entre autres ce processus qui explique comment un lac se transforme progressivement en marais, puis en tourbière ou en prairie. Ce processus se déroule sur une très longue période de temps, généralement sur des dizaines de milliers d'années. Cependant, les activités humaines sont parfois susceptibles d'accélérer le processus d'eutrophisation, entre autres lorsqu'elles déversent d'importantes quantités de phosphore et d'azote dans l'environnement. Un lac peut alors se transformer en marais en quelques dizaines d'années seulement. Dans ce cas, l'eutrophisation est considérée comme une forme de contamination qui affecte la qualité de l'eau et de l'écosystème aquatique.
L'eutrophisation d'un lac, de façon naturelle, se déroule en plusieurs étapes.
¥ 1-Elle débute par une prolifération de plantes aquatiques, d'algues, de phytoplancton et de bactéries photosynthétiques (des cyanobactéries). Ces végétaux sont alors si nombreux que les herbivores aquatiques n'arrivent pas à tous les consommer. Il se forme donc une pellicule verdâtre à la surface de l'eau ce qui bloque la lumière et l'empêche d'atteindre d'autres espèces végétales qui vivent dans les couches profondes du lac.
¥ 2-Comme les végétaux de profondeur ne peuvent plus effectuer la photosynthèse, ils meurent. Ils sédimentent alors au fond du lac, où ils seront décomposés par des bactéries et des microorganismes.
¥ 3-Suite à l'apport constant de matière organique sur les fonds lacustres, les bactéries se multiplient. Elles utilisent alors davantage d'oxygène afin de réussir à décomposer le surplus de matière organique. L'oxygène dissous devient plus rare et les animaux aquatiques en souffrent. Par manque d'oxygène, ils cessent de se reproduire et meurent. Même les bactéries vont aussi venir qu'à mourir puisqu'elles finiront par aussi manquer d'oxygène. Tous ces organismes morts s'accumulent au fond du lac où ils forment une épaisse couche de vase.
¥ 4-Finalement, l'accumulation de sédiments au fond du lac provoquera sa dégradation progressive. Le lac commence à se transformer en marais, puis en tourbière ou en prairie.
Les pointillés verts indiquent les concentrations de matières organiques dans un écosystème lors du processus d'eutrophisation.
B) L’impact des nitrates sur la santé de l'homme
Les apports en nitrates sont de plusieurs origines :
La quantité ingérée est très variable en fonction du régime alimentaire. Les aliments les plus riches sont les légumes : laitue, épinard, céleri, betterave qui contiennent plus de 1000 mg de nitrate par kilo (parfois jusqu'à 4000 mg par kg). La concentration dans les autres légumes est de l'ordre de 100 à 1000 mg par kg. On peut estimer que les apports en nitrate par l'alimentation se situent entre 30 et 185 mg par jour. Pour un végétarien cette valeur sera supérieure : à 185 mg par jour.
Les apports quotidiens par l'eau de boisson dépendent évidemment de la qualité de l'eau. On considère généralement que 70% des apports quotidiens proviennent de l'alimentation et au maximum 30% de l'eau
L’effet sur la sante
Nitrate et méthémoglobinémie (cyanose du nourrisson)
Les nitrates peuvent être responsables de la méthémoglobinémie chez les nourrissons de moins de 6 mois. Cette maladie résulte de la réaction des nitrites avec l’hémoglobine du sang, empêchant celui-ci de transporter l’oxygène des poumons vers le reste du corps.
Les nitrates n’agissent pas directement sur l’hémoglobine ou les enzymes dont le rôle est de ramener la méthémoglobine à un taux normal dans le sang. Les responsables sont les nitrites, forme toxique de ce composé azoté, qui sont issus de la transformation des nitrates par des bactéries .Le risque est important pour les bébés de moins de six mois dont le système digestif n’est pas encore totalement capable de sécréter l’enzyme qui réduit la méthémoglobine.
Donc la consommation des nitrates est un grand problème pour les nourrissons et les femmes enceintes.
Nitrate et cancers
Les nitrosamines sont des composés azotés dont la présence dans notre organisme augmente le risque de cancer, formées par la surconsommation des nitrates à partir des végétaux, des eaux avec un grand pourcentage et de plus, la consommation d'animaux intoxiqués par ces mêmes éléments est un danger supplémentaire pour l'Homme.
Pour finir, l'emploi intensif d'engrais azotés peut causer des écologiques (telles que la prolifération des algues vertes), pouvant être mortelles pour l'Homme.
C) Les conséquences sur l'environnement.
Afin d’améliorer la qualité et la croissance de sa récolte, un agriculteur est aujourd’hui obligé d’utiliser des engrais. Les engrais les plus utilisés par les agriculteurs (agriculture bio exclue) sont les engrais minéraux, notamment à cause de leurs prix qui sont moins élevés que les autres types d’engrais, et parce qu’ils augmentent considérablement le rendement par hectare, beaucoup plus que tout autre engrais. Leur teneur en azote, nitrate et potasse étant très élevé, ils peuvent donc nourrir les plantes jusqu'à leur capacité d'absorption maximum (voire parfois les tuer en cas de concentration trop élevée, comme le montre notre expérience).
Mais, une fois que la plante a absorbé les nutriments nécessaires à sa croissance (environ 89% des engrais déversés), où vont les 11% restants?
1) Dépendance
Les éléments non-absorbés sont néfastes à tout l’écosystème entourant la plante, amoindrissant la quantité de vers et de micro-organismes (bactéries, champignons) dans le sol, essentiels à la croissance de la plante. Cette destruction entraîne alors une dépendance aux engrais : plus le sol est pauvre en matière organique, plus les cultures ont besoin d’apports externes...
B) L’impact des nitrates sur la santé de l'homme
Les apports en nitrates sont de plusieurs origines :
La quantité ingérée est très variable en fonction du régime alimentaire. Les aliments les plus riches sont les légumes : laitue, épinard, céleri, betterave qui contiennent plus de 1000 mg de nitrate par kilo (parfois jusqu'à 4000 mg par kg). La concentration dans les autres légumes est de l'ordre de 100 à 1000 mg par kg. On peut estimer que les apports en nitrate par l'alimentation se situent entre 30 et 185 mg par jour. Pour un végétarien cette valeur sera supérieure : à 185 mg par jour.
Les apports quotidiens par l'eau de boisson dépendent évidemment de la qualité de l'eau. On considère généralement que 70% des apports quotidiens proviennent de l'alimentation et au maximum 30% de l'eau
L’effet sur la sante
Nitrate et méthémoglobinémie (cyanose du nourrisson)
Les nitrates peuvent être responsables de la méthémoglobinémie chez les nourrissons de moins de 6 mois. Cette maladie résulte de la réaction des nitrites avec l’hémoglobine du sang, empêchant celui-ci de transporter l’oxygène des poumons vers le reste du corps.
Les nitrates n’agissent pas directement sur l’hémoglobine ou les enzymes dont le rôle est de ramener la méthémoglobine à un taux normal dans le sang. Les responsables sont les nitrites, forme toxique de ce composé azoté, qui sont issus de la transformation des nitrates par des bactéries .Le risque est important pour les bébés de moins de six mois dont le système digestif n’est pas encore totalement capable de sécréter l’enzyme qui réduit la méthémoglobine.
Donc la consommation des nitrates est un grand problème pour les nourrissons et les femmes enceintes.
Nitrate et cancers
Les nitrosamines sont des composés azotés dont la présence dans notre organisme augmente le risque de cancer, formées par la surconsommation des nitrates à partir des végétaux, des eaux avec un grand pourcentage et de plus, la consommation d'animaux intoxiqués par ces mêmes éléments est un danger supplémentaire pour l'Homme.
Pour finir, l'emploi intensif d'engrais azotés peut causer des écologiques (telles que la prolifération des algues vertes), pouvant être mortelles pour l'Homme.
C) Les conséquences sur l'environnement.
Afin d’améliorer la qualité et la croissance de sa récolte, un agriculteur est aujourd’hui obligé d’utiliser des engrais. Les engrais les plus utilisés par les agriculteurs (agriculture bio exclue) sont les engrais minéraux, notamment à cause de leurs prix qui sont moins élevés que les autres types d’engrais, et parce qu’ils augmentent considérablement le rendement par hectare, beaucoup plus que tout autre engrais. Leur teneur en azote, nitrate et potasse étant très élevé, ils peuvent donc nourrir les plantes jusqu'à leur capacité d'absorption maximum (voire parfois les tuer en cas de concentration trop élevée, comme le montre notre expérience).
Mais, une fois que la plante a absorbé les nutriments nécessaires à sa croissance (environ 89% des engrais déversés), où vont les 11% restants?
1) Dépendance
Les éléments non-absorbés sont néfastes à tout l’écosystème entourant la plante, amoindrissant la quantité de vers et de micro-organismes (bactéries, champignons) dans le sol, essentiels à la croissance de la plante. Cette destruction entraîne alors une dépendance aux engrais : plus le sol est pauvre en matière organique, plus les cultures ont besoin d’apports externes...
2) Stérilisation des sols
Couplé à un mauvais drainage, l'emploi intensif d'engrais risque la salinisation des zones trop arrosées, provoquant ainsi la stérilisation des sols et leur désertification ; on estime à 7 millions le nombre d’hectares ainsi devenus inexploitables, uniquement en Inde.
3) La couche d'ozone
La couche d’ozone est aussi affectée par ce problème, car les phénomènes de dénitrification et de volatilisation de l’ammoniac contenu dans les engrais azotés génèrent des gaz à effet de serre environ 150 fois plus actifs que le CO2.
4) Les nappes phréatiques
Les nappes phréatiques, qui sont situées seulement à une centaine de mètres de profondeur, sont les principales réserves d’eau que nous consommons. Elles sont alimentées par l’eau de pluie qui s’infiltre dans le sol. L’eau de pluie emporte avec elle des particules de terre, de sels minéraux, d’engrais ou de produits chimiques répandus sur le sol. Et lorsque les terres agricoles sont saturées en engrais, l’eau emporte donc les azotes et les nitrates, qui polluent donc ces réserves en eau, la rendant impropre à la consommation. Les fleuves et rivières, étant alimentés par les nappes phréatiques, peuvent aussi être pollués. Cette pollution touche au final plusieurs écosystèmes ; les mers, les océans, les fleuves, les forêts, etc...
Couplé à un mauvais drainage, l'emploi intensif d'engrais risque la salinisation des zones trop arrosées, provoquant ainsi la stérilisation des sols et leur désertification ; on estime à 7 millions le nombre d’hectares ainsi devenus inexploitables, uniquement en Inde.
3) La couche d'ozone
La couche d’ozone est aussi affectée par ce problème, car les phénomènes de dénitrification et de volatilisation de l’ammoniac contenu dans les engrais azotés génèrent des gaz à effet de serre environ 150 fois plus actifs que le CO2.
4) Les nappes phréatiques
Les nappes phréatiques, qui sont situées seulement à une centaine de mètres de profondeur, sont les principales réserves d’eau que nous consommons. Elles sont alimentées par l’eau de pluie qui s’infiltre dans le sol. L’eau de pluie emporte avec elle des particules de terre, de sels minéraux, d’engrais ou de produits chimiques répandus sur le sol. Et lorsque les terres agricoles sont saturées en engrais, l’eau emporte donc les azotes et les nitrates, qui polluent donc ces réserves en eau, la rendant impropre à la consommation. Les fleuves et rivières, étant alimentés par les nappes phréatiques, peuvent aussi être pollués. Cette pollution touche au final plusieurs écosystèmes ; les mers, les océans, les fleuves, les forêts, etc...
5-Les marées vertes
Une marée verte est un important dépôt d'algues laissé par la mer sur la zone intertidale à marée basse, ou flottant entre deux eaux lorsque la mer monte , ayant plusieurs origines ,dont trois de ses origines sont influencés par l’azote , ce qui rapporte l’enjeu de l’urine dans notre TPE
-apports excessifs en sels nutritifs (origine agricole ou encore urbaine) : pour leur développement et leur prolifération, les algues vertes se nourrissent des sels nutritifs (nitrate, phosphate notamment). L'urbanisation et l'agriculture rejettent beaucoup de nitrate dans les rivières qui se jettent dans les mers et océans et dont les algues vertes se nourrissent.
- l'agriculture (principale cause, le plus souvent montrée du doigt): les pesticides et engrais azotées utilisés en agriculture
- l'élevage intensif, notamment porcin: Ces animaux desservent des fientes riches en azotes qui se transforment ensuite en nitrate et qui boostent la croissance des algues vertes.
La putréfaction de ces algues, outre une mauvaise odeur et l'émission de gaz à effet de serre (méthane) peut occasionner des phénomènes de toxicité (via l'émission d'hydrogène sulfuré notamment),qui tuerait un être vivant en moins d’une minute .
Exemple : Cas d'algue en Bretagne
Lorsque les « marées vertes » commencent, les algues vertes viennent s’échouer sur le littoral, au contact de l’air et exposées au soleil. Composées d’oxygène, d’azote, de soufre et de phosphores, les algues vertes entrent alors dans un processus de décomposition, qui dégage de l’hydrogène sulfuré, un gaz toxique potentiellement mortel.
Lorsqu’un animal, un chien ou un sanglier par exemple, s’aventure alors, les poches de gaz concentré libèrent les substances toxiques, entraînant la mort de ces animaux. D’ailleurs, en juillet 2011, un grand nombre de cadavres de sangliers fut retrouvés sur les plages.
Si le contact de l’Homme à ce gaz est de courte durée, l’individu peut souffrir d’irritations oculaires, de vertiges, de violents maux de tête, d’une perte de connaissance, voire d’un œdème aigu du poumon. Si une personne perd connaissance au milieu des algues vertes, il est alors impératif de la sortir de là, au risque de la voir plonger dans le coma puis décéder. En 2009, un homme souffrant de problèmes cardiaques et ayant participé au ramassage des algues vertes est ainsi décédé à la suite d’une intoxication aiguë.
Une marée verte est un important dépôt d'algues laissé par la mer sur la zone intertidale à marée basse, ou flottant entre deux eaux lorsque la mer monte , ayant plusieurs origines ,dont trois de ses origines sont influencés par l’azote , ce qui rapporte l’enjeu de l’urine dans notre TPE
-apports excessifs en sels nutritifs (origine agricole ou encore urbaine) : pour leur développement et leur prolifération, les algues vertes se nourrissent des sels nutritifs (nitrate, phosphate notamment). L'urbanisation et l'agriculture rejettent beaucoup de nitrate dans les rivières qui se jettent dans les mers et océans et dont les algues vertes se nourrissent.
- l'agriculture (principale cause, le plus souvent montrée du doigt): les pesticides et engrais azotées utilisés en agriculture
- l'élevage intensif, notamment porcin: Ces animaux desservent des fientes riches en azotes qui se transforment ensuite en nitrate et qui boostent la croissance des algues vertes.
La putréfaction de ces algues, outre une mauvaise odeur et l'émission de gaz à effet de serre (méthane) peut occasionner des phénomènes de toxicité (via l'émission d'hydrogène sulfuré notamment),qui tuerait un être vivant en moins d’une minute .
Exemple : Cas d'algue en Bretagne
Lorsque les « marées vertes » commencent, les algues vertes viennent s’échouer sur le littoral, au contact de l’air et exposées au soleil. Composées d’oxygène, d’azote, de soufre et de phosphores, les algues vertes entrent alors dans un processus de décomposition, qui dégage de l’hydrogène sulfuré, un gaz toxique potentiellement mortel.
Lorsqu’un animal, un chien ou un sanglier par exemple, s’aventure alors, les poches de gaz concentré libèrent les substances toxiques, entraînant la mort de ces animaux. D’ailleurs, en juillet 2011, un grand nombre de cadavres de sangliers fut retrouvés sur les plages.
Si le contact de l’Homme à ce gaz est de courte durée, l’individu peut souffrir d’irritations oculaires, de vertiges, de violents maux de tête, d’une perte de connaissance, voire d’un œdème aigu du poumon. Si une personne perd connaissance au milieu des algues vertes, il est alors impératif de la sortir de là, au risque de la voir plonger dans le coma puis décéder. En 2009, un homme souffrant de problèmes cardiaques et ayant participé au ramassage des algues vertes est ainsi décédé à la suite d’une intoxication aiguë.